Bonjour Miguel,
Permets-moi s’il te plaît de t’apporter quelques précisions dont tu feras ce que tu veux :
Gédéon de Biyanvrac n’est pas un pseudonyme, mais un personnage, que j’assume totalement ici : http://gedeon.de.biyanvrac.over-blog.com/pages/Cest_qui_donc_-494294.html
Ce qui n’a rien à voir avec un pseudonyme. Vernon Sullivan est Boris Vian, mais Tintin n’est pas Hergé, qui lui, reste Georges Rémi.
Le « travail » de Biyanvrac n’est donc aucunement journalistique, mais simplement caricatural, humoristique, drolatique… ou pas, on a tout à fait le droit de ne pas aimer.
Il n’est donc pas question d’y chercher le travail d’un journaliste qui démonterait celui d’un confrère. Ce qui, soit dit en passant, n’est pas condamnable en soi tant que l’on reste courtois et serait même très sain, à y regarder de près. Surtout lorsque le journaliste épinglé trahit une relative méconnaissance du sujet discuté. Lui apporter, alors, la contradiction est parfaitement constructif, voire généreux. Or, l’édito épinglé par Gédéon comporte, c’est un fait, de nombreuses inexactitudes, approximations et idées reçues. Tu noteras que lorsque tu causes de technique personne ne te contredit, car ici tu excelles.
En ce qui me concerne, il ne s’agit pas d’une affaire personnelle, contrairement à ce que tu sembles croire. Et non, je n’ai jamais envisagé de lancer un magazine sur internet, il n’y a donc pas de « jalousie ». J’ai lancé ULMiste qui me nourrit dès le premier numéro, tandis que les modèles économiques existants sur internet n’ont encore pas fait la preuve de leur pérennité. La preuve est que la plupart des « webzines » se déclinent désormais sur papier pour pouvoir subsister : Rue89, Backchich, Mediapart, @si, etc. (vente de contenu ou titre propriétaire).
Par conséquent, nous ne sommes même pas concurrents et encore une fois, il n’y a rien de personnel là-dedans. Pas de mon côté en tous les cas. En ce qui te concerne, il semble qu’en effet tu aies quelque animosité à mon égard, d’où tes invectives plus ou moins fleuries qui n’auront jamais de réponse, je suis un gentil. Je n’en prends pas ombrage et quand tu dis des choses qui me semblent intéressantes, je les relaie volontiers comme ce fut le cas dès le numéro 1 de ULMiste. Ce qui ne t’empêche pas de prendre la mouche et confirme mon sentiment.
Bien à toi, beaux vols, longue vie à ULM@g !
Pierre-Jean le Camus